Une nouvelle génération de leaders engagés

Les nouveaux leaders se tournent vers l’intérêt général.

Les attentes des jeunes générations ont profondément changé


Selon une étude de Bloomin de 2019, 59% des 18-35 ans estiment primordial d’exercer une activité dans laquelle ils se sentent utiles à la société. 79% des millenials placent la politique RSE de l’entreprise dans les critères de choix lors d’un recrutement. Pour 76% d’entre eux, ce critère est même plus important que le salaire ! Si les entreprises veulent gagner la guerre des talents, elles n’ont d’autres choix que de s’adapter à ces nouvelles attentes.


Le cadre réglementaire prend acte du nouveau rôle des entreprises


Dans la suite du rapport Notat – Sénard intitulé : L’entreprise, objet d’intérêt collectif, la loi PACTE a fait évoluer la définition d’une entreprise. Elles peuvent désormais faire figurer dans leur statut leur mission sociétale. On notera par exemple l’initiative de Danone qui travaille à obtenir le label B-corp accordé aux entreprises « qui ne cherchent pas à être les meilleures du monde, mais à être les meilleures pour le monde ». Mais cela n’a de sens que si les dirigeants incarnent cette mission sociale. Les entreprises sont donc amenées à choisir des dirigeants qui délivrent des résultats, mais qui sont également engagés sur des causes sociales. Les jeunes cadres ambitieux l’ont bien compris et prennent soin de remplir la case « bénévolat » de leur profil LinkedIn.

Une nouvelle génération de leaders engagés


Les jeunes talents remettent en cause le modèle des grandes entreprises. Ils se sont illustrés à plusieurs reprises, par exemple lors de la remise des diplômes 2022 de l’école d’ingénieur AgroParisTech où des jeunes diplômés appellent les futurs ingénieurs à « déserter des emplois destructeurs ». Plutôt que les entreprises du CAC40, beaucoup d’entre eux préfèrent rejoindre des start-ups de l’économie sociale et solidaire (ESS).

L’émergence d’entrepreneurs sociaux

En 1966, la “Photo du Siècle” réunissait 47 personnalités de la génération Baby Boom, incarnant la révolution de la musique populaire. En 2020, la “Nouvelle Photo du Siècle” rassemble 47 jeunes de la génération Y : 47 visages des révolutions en cours, 47 créatrices et créateurs de mouvements et de solutions, photographiés par Yann-Arthus Bertrand.

Cette “nouvelle photo du siècle” symbolise plusieurs révolutions en cours allant de la lutte contre le réchauffement climatique en passant par l’anti-racisme, l’accès à la scolarité ou encore la justice sociale. On trouve ainsi des personnalités diverses comme Maxime de Rostolan, le fondateur de Fermes d’avenir, une association qui vise à accélérer la transition agro-écologique en s’inspirant notamment de la permaculture.
À ses côtés, Eva Sadoun, cofondatrice de la fintech Lita.co, la première plateforme de financement participatif des entreprises dédiée à l’impact positif. On trouve également Marie Toussaint, initiatrice de Notre Affaire à tous qui a débouché sur l’Affaire du siècle, la pétition la plus signée de France qui vise à dénoncer l’inaction climatique de l’État.

Comme ils le disent eux-mêmes : « Nous avons entre 20 et 40 ans et, sans nous connaître, nous nous accordons sur des principes fondamentaux. Nous souhaitons faire front commun face aux injustices, aux inégalités et au dérèglement climatique. »


Les entrepreneurs sociaux, un nouveau modèle


Ces 47 personnalités sont les représentants d’un vaste mouvement, extraordinairement dynamique et rafraîchissant. Ils servent de source d’inspiration à une nouvelle génération qui ne se reconnaît plus dans les carrières tracées et privilégie l’action de terrain.

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